Pour sécuriser ses paiements, Linpac choisit EBICS TS

2 octobre 2014

Depuis 2011, Linpac Packaging Pontivy gère sa communication bancaire grâce au logiciel Exabanque. Jean Clemenceau, Responsable du Service Informatique, revient sur l’implémentation de la signature numérique des paiements au sein de sa société.

Dans certains cas, les réflexions portant sur ces problématiques ont conduit à modifier des process voir à des changements d’outils.

L’expérience Botanic illustre parfaitement cette démarche.

Pouvez-vous nous présenter Linpac ?

Linpac Packaging Pontivy est une filiale du groupe anglais Linpac, producteur de films étirables et de barquettes plastiques à usage alimentaire. Pour des problématiques de transport, nos usines de barquettes sont implantées au plus près de nos clients, partout dans le monde (Allemagne, Espagne, Italie, Biélorussie, Chine, etc.). Seulement deux sites produisent du film alimentaire. L’un se situe près de Shanghai, en Chine, et l’autre, auquel je suis rattaché, se trouve à Pontivy.

Nous travaillons avec 260 clients, répartis dans le monde entier ; 80 % de notre production est d’ailleurs destinée au marché international. En 2013, nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros.

En France, nous employons un peu plus de 400 personnes.

Comment est organisée la fonction financière au sein de Linpac ?

Le service Comptabilité comprend 11 personnes, dont 2 dédiées à la gestion de trésorerie, aux paiements, et au rapprochement bancaire.

En 2011, nous avons procédé à la consolidation financière de plusieurs entités. Aujourd’hui, leur gestion est opérée par Linpac Pontivy.

Dans quel contexte et pour quelles raisons avez-vous choisi le logiciel d’Exalog ?

À l’époque, nous travaillions sur un logiciel hébergé en interne. Cela nécessitait de notre part des ressources humaines et financières non négligeables car nous devions nous équiper de serveurs dédiés et procéder à des mises à jour régulières. Quand le protocole EBICS a remplacé Etebac, nous n’avons pas été convaincus par la solution proposée par notre partenaire, dont le coût était trop élevé.

À la recherche d’un éditeur, et sur les conseils de notre banque, nous sommes entrés en contact avec Exalog. Sur le plan financier, le logiciel Exabanque s’est avéré très compétitif. Sur le plan de la maintenance, le mode SaaS (Software as a Service) nous a séduits, car il était synonyme d’allègement conséquent des ressources nécessaires en interne. Les démonstrations d’Exalog nous ont rassurés sur la couverture fonctionnelle du produit, et après avoir interrogé des utilisateurs du logiciel nous avons validé notre choix.

De manière générale, comment s’est passée l’implémentation du logiciel ?

Grâce à une bonne cohésion entre notre équipe et celle d’Exalog, l’implémentation d’Exabanque s’est faite progressivement et n’a occasionné aucun problème majeur. La migration de nos données s’est déroulée en souplesse.

Quels sont ses points forts/faibles ?

Une fois le paramétrage du logiciel réalisé, sa prise en main par nos utilisateurs a été assez rapide. C’est en effet un outil simple d’utilisation et convivial. Alors que notre ancien outil était complexe, Exabanque est intuitif et adapté aux besoins du quotidien. La gestion des habilitations est particulièrement performante.

Lors du choix d’Exabanque, nous avions peu d’applications hébergées hors-site et nous redoutions des ralentissements dus à notre ligne ADSL peu puissante ou aux serveurs d’Exalog que nous imaginions surchargés. Finalement nous n’avons jamais eu de problème de ce type, les temps de réponse sont tout à fait corrects.

Le mode SaaS a en outre considérablement allégé notre maintenance, comme nous l’espérions.

Pour quelles raisons avez-vous décidé de mettre en place la signature numérique ?

Avant 2011, nous réalisions nos échanges bancaires en Etebac 5. Nous avions donc l’habitude de signer numériquement nos ordres. Effectivement, nos signataires voyageant beaucoup, la signature sur papier n’était pas envisageable sur le plan logistique.

Au moment d’adopter EBICS, nous souhaitions évidemment conserver ce mode de fonctionnement. C’est pourquoi nous avons opté pour la version TS d’EBICS.

Comment s’est déroulé votre passage à EBICS ?

Nous n’avons rencontré aucune difficulté particulière lors de notre passage au protocole EBICS. En revanche, la mise en place des clefs de signature électronique a nécessité davantage de mises au point. À cette époque, à la demande de notre fournisseur de clefs et pour garantir leur bon fonctionnement, nous utilisions une version Java figée, ce qui posait des problèmes de sécurité. Depuis près d’un an, nous sommes en mesure de faire évoluer nos versions Java sans gêner le fonctionnement de nos clefs de signature.

Quelles conclusions pouvez-vous faire de l’implémentation de votre environnement Exabanque en général ?

Pour l’avenir, afin de répondre aux demandes de nos auditeurs internes, nous songeons à sécuriser l’échange de données entre Exabanque et notre ERP. Concrètement, nous voulons nous assurer de l’intégrité des référentiels bancaires de tous nos tiers inscrits dans notre ERP. Nous sommes d’ailleurs en contact avec l’équipe d’assistance Exalog à ce sujet.

En ce qui concerne Exabanque lui-même, nous n’avons pas de critique à émettre, nous sommes satisfaits du logiciel dont nous utilisons d’ailleurs pratiquement tous les modules. Le bilan est vraiment positif.

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